Combattre la résistance aux antimicrobiens pour assurer une meilleure santé aux populations du pays.
Cette noble ambition du gouvernement burundais se trouve bien affichée dans le Plan d’Action National, adopté en Avril 2020 et qui a été disséminé au cours d’une réunion de deux jours à King’s Conference Center de Bujumbura.
En effet, à l’instar d’autres pays d’Afrique et du monde, le Burundi n’est pas épargné par la résistance aux antimicrobiens. De ce fait, elle entrave la vie des populations du fait qu’elle compromet la prévention et le traitement efficace de nombreuses infections dues à des bactéries, des virus, des parasites et autres champignons.
Face à une telle situation de santé publique, Il urge que des mesures idoines soient prises dans tous les secteurs.
C’est dans cette dynamique que s’inscrit la mise en œuvre du Plan d’Action National de lutte contre la Résistance aux Antimicrobiens (PAN RAM). Ce plan d’action national fait suite à celui global développé par l’OMS et à l’issue duquel les pays membres de l’Organisation Mondiale de la Santé se sont mis d’accord pour élaborer des plans d’action nationaux. Celui du Burundi qui vient d’être adopté, et déjà partagé avec toutes les parties prenantes, contribuera à maintenir le plus longtemps possible et sans discontinuité la capacité de traiter et de prévenir les maladies infectieuses au moyen de médicaments efficaces, sûrs, de qualité garantie, utilisés de façon responsable et accessibles à tous ceux qui en ont besoin.
Toutes choses qui permettent au Burundi d’avancer inexorablement vers la mise en place d’un système de santé performant au service de la population.
Signalons que l’élaboration, la validation et la dissémination du PAN RAM ont été possibles grâce à l’appui technique et financier de l’OMS.